Noël 1922 vu par Abel Faivre
Il y a exactement 100 ans, dans Le Journal du 24 décembre 1922, Abel Faivre (Lyon 1867 - 1945 Nice), publiait ce dessin témoignant des difficultés de cette fin d'année 1922 : incapacité de l'Allemagne à payer les réparations et désaccord avec les Anglo-Saxons sur la pression à exercer ; vie chère et poursuite de l'inflation (qui sera bien pire en 1923).
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Abel Faivre - Le Journal, 24 décembre 1922 - Gallica - Bibliothèque nationale de France
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Abel Faivre, fils d'un médecin, étudia à l'Ecole des Beaux-Arts de Lyon puis à celle de Paris, et à l'Académie Jullian. Peintre puis dessinateur de presse et caricaturiste, il publia de nombreux dessins satiriques dans Le Rire, Le Sourire, Fantasio, Candide, La Baïonnette, ou encore L'Assiette au beurre (n° 51, 22 mars 1902, n° spécial sur les médecins). Il est également réputé pour ses affiches de propagande en faveur des emprunts pour la défense nationale. Bon portraitiste, excellent observateur du quotidien qu'il accompagne de légendes parfois cruelles.
D'autres dessinateurs transmettent la même morosité, par exemple Lucien Métivet (1863-1932) ou Georges Hautot (1887-1963) qui jugent sévèrement l'année 1922. On y ajoute deux dessins relatifs à la mauvaise volonté de l'Allemagne, avec quasiment la même légende. L'un est de Hautot, l'autre de Léon Cheval, son voisin et ami (1883-1952). Tous deux travaillaient à la Poste.
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Lucien Métivet - Le Journal, 22 décembre 1922 - Gallica - Bibliothèque nationale de France |
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Georges Hautot - L'Oeuvre, 31 décembre 1922 - Gallica - Bibliothèque nationale de France |
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Cheval - L'Oeuvre, 29 décembre 1922 - Gallica - Bibliothèque nationale de France |
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Georges Hautot - L'Oeuvre, 31 décembre 1922 - Gallica - Bibliothèque nationale de France |
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